Samedi 3 Juin

Départ 7h00. Je n’ai pas déjeuné à l’hôtel vu le repas de la veille. 7h10 des trombes d’eau à nouveau. La traversée du barrage prévu est fermée. La matinée s’annonce mal. Je change mes plans et n’emprunte pas la piste arrière prévue pour atteindre les Bardenas : trop de risque à mon goût. Je fais le plein d’essence à Tudela et la pluie s’arrête : « Ouf ».

Je rentre dans les Bardenas, prend la pise (autoroutière certe), c’est le pied. Vidéo, photo, la photo classique. Je fais un tour de 70 kms sur les pistes quasi seul sur le site. Le pied.

Je ressort et reprend la route pour Saint-Jean-Pied-de-Port avec quelques détours. Superbes paysages et routes dans les sapins…. Pas de pluie depuis Tudela.

J’arrive à Saint-Jean vers 14h00 (Je ne me suis pas arrêté pour ainsi dire). J’y mange et vérifie la météo : ce n’est pas bon du tout. Il faut prendre une décision. Je rentre. Je coupe dans le pays basque jusqu’à Tarbes. 2 minutes après être partie, déluge. Il en sera de même jusqu’à Tarbes ou je me rabattrais vers l’autoroute pour finir. La pluie cessera 30kms avant d’arriver. Au total ce jour 765km dont 400 sous la flotte. Je rentre à 20h00, épuisé mais heureux.

Conclusion : quelques péripéties d’un voyage préparé au dernier moment mais quel pied malgré la pluie. Les Bardenas ne sont pas si exceptionnel que çà mais, ils en valent tout de même le détour. La photo quitche est un incontournable. La traversée des Pyrénées par Bagnière de Luchon, je ne m’en lasse pas. Quant au Pays basque, quel plaisir des yeux. Donc, je suis heureux de cette mini expédition et vous invite à y aller si ce n’est déjà fait.

Vendredi 2 Juin

Départ 6h00 le matin. Autoroute sur une centaine de kilomètre pour enfin enchainer sur Aspet. Prise du café à Bagnères de Luchon (avec petites viennoiseries) et départ vers Gavarnie. Passage du col d’Aspin et, arrivée à Peyragudes déviation car route barrée avec un détour qui en valait la peine. Passage pour le col du Tourmalet avant d’arriver au cirque de Gavarnie.

Le temps se faisant menaçant, je décide de redescendre à Luz pour diner.

Je repars vers 14h00 et arrivé à Arrens Marsous, la route  du col de Soro est fermée pour l’accès au col de l’Aubisque  que j’avais prévu d’emprunter. Je tente de faire une première déviation d’un vingtaine de kilomètre sans succès car je ré-atérit au Aucun (à côté d’Arrens).

Du coup, je demande à une personne locale : « Comment rejoindre le col de l’Aubisque ».

Il me dit : « C’est un peu le problème ! » (La route est fermée depuis le 1^er juin jusqu’au 16 Juin de 8h00 à 18h00). A ce moment là je suis dégouté.

Puis il reprend : « Vu que vous êtes en Trail, je vais vous indiquer une route qui va vous plaire. Vous avez le temps ? »

Je répond : « Oui »

Donc : « Vous montez par le col de Couraduque. Arrivé en haut, vous prenez la piste qui descend…. »

Moi dans ma tête : « Une piste J J J »

Je le remercie et en haut du col prend non pas la piste qui descend mais celle qui monte donc, au bout d’une dizaine de kilomètres un panneau interdit à tous véhicule. Je fais demi-tour, prend l’autre piste, retombe sur un route, reviens sur Aucun. Retour à la case départ. Je décide donc de reprendre le col, la piste qui descend et au bout du chemin de prendre à gauche et non à droite. Content de moi, je roule, roule… Un bouc tente de ma charger dans les valises. Bref, j’ai fait un énorme détour pour arriver au final pas loin de Lourdes. Je reboute le GPS et m’en vais vers l’Espagne sous des trombes d’eau. J’ai ma tenue de pluie (sauf que j’ai oublié, enfin confondu avec la veste de mon épouse, le pantalon). Enfin j’arrive à Portalet et la pluie s’arrête et je bascule en direction de Huesca où je passerai la Nuit. Au lieu de 480kms prévu, je suis à 600kms.

Bien installé dans mon hôtel, je décide d’y manger hors, dans l’entrée, je me retrouve avec deux bout de plastic d’emballage dans le plat. Ok ce n’est pas du fait maison. Quand j’en parle au serveur, il s’en fou. Je n’insiste pas fini mon repas et vais me coucher : demain Les Bardenas.